Pour la gauche, la France, l’Europe : l’heure de vérité

La trêve estivale s’achève, avec la rentrée des ministres et la séquence des universités d’été. Pour l’exécutif, et singulièrement pour le tandem Hollande-Valls, elle aura été celle du déshonneur et de la faillite.

Je parle de déshonneur, quoique le mot fût fort, à propos de la diplomatie française. Il n’est, en effet, pas un des domaines ayant donné l’occasion à ses représentants de s’exprimer où ne se soit manifesté un alignement honteux sur l’Oncle Sam. Ainsi, n’a t-il pas fallu attendre que l’administration Obama laisse pointer son agacement devant les surenchères de Netanyahou et de sa clique guerrière pour que Laurent Fabius daigne enfin condamner, avec un peu de fermeté, les massacres commis à Gaza ? N’est-ce pas seulement après que la Maison Blanche eût décidé de bombarder les colonnes de « l’État islamique », alors qu’elles menaçaient d’abattre sur l’Irak le voile noir d’un fanatisme de la pire espèce, que l’Élysée osa annoncer la fourniture d’armes aux combattants kurdes… sans un seul instant se prononcer sur la solution politique qui permettrait à ce pays martyrisé de sortir du piège du confessionnalisme imposé par les États-Unis à la suite de l’invasion dont ils prirent la responsabilité en 2003 ? Peut-on encore parler d’indépendance française lorsque, dans le conflit russo-ukrainien, Paris adopte un comportement digne de la guerre froide, ce qui place notre Hexagone, aux côtés de Washington et pour le compte de l’Alliance atlantique, dans une situation de confrontation de plus en plus dangereuse avec le maître du Kremlin ?

Quant à la faillite, chacun l’aura deviné, elle concerne les orientations économiques qui étaient censées désendetter le pays et le remettre sur le chemin de la reprise et de ”« l’inversion de la courbe du chômage »”. Après nous avoir si longtemps, pour justifier les 41 milliards de dégrèvement fiscaux accordés sans contrôle ni contreparties aux entreprises et les 50 milliards d’amputations de la dépense publique destinés à nous enfermer dans le carcan du pacte de stabilité budgétaire, conté la fable de la sortie de la crise frappant la France et l’Europe, nos gouvernants auront enfin dû reconnaître la réalité : notre économie se retrouve au bord de la récession et aucune amélioration ne peut être espérée pour l’an prochain, le chômage ne cesse de croître tandis que les fermetures d’entreprises se comptent par dizaines de milliers (63 000 ”« défaillances »” ont, par exemple, été enregistrées par la Banque de France sur un an), l’investissement est en berne et la consommation populaire en chute libre, les déficits s’alourdissent du même coup entraînant avec eux une dette qui s’amplifie. Sans parler de l’inexorable spirale du déclin de l’industrie française, dont on apprend à présent que la production a chuté de 12% en six ans, pour revenir… à son niveau de 1994. À quoi s’ajoute la censure, par le Conseil constitutionnel, du volet prétendument social du « pacte de responsabilité », celui qui prévoyait d’alléger les cotisations salariales jusqu’à 1,3 Smic, ce qui ramène la démarche gouvernementale à ce qu’elle est en vérité : une entreprise de destruction de l’État-providence et de creusement des inégalités, sans que ceux qui en bénéficient manifestent la moindre reconnaissance et qu’ils consentent le plus infime effort pour faire repartir la machine économique.

Quant à la zone euro, les prévisionnistes libéraux eux-mêmes doivent bien désormais reconnaître qu’elle n’est nullement sortie du marasme où la crise financière de 2008 l’a plongée. À l’instar de Philippe Waechter, de Natixis Asset Management, qui reconnaît dans ”Le Monde” du 15 août : ”« L’économie de la zone euro est sortie de sa zone d’équilibre et elle peine à y revenir. La demande privée (la consommation des ménages, les investissements des entreprises), qui est le cœur de la croissance, était encore, à la fin du premier trimestre, très nettement en dessous de son niveau d’avant-crise. Cela veut dire que la demande adressée aux entreprises est réduite par rapport à ce qui était observé par le passé. Pour preuve : la production industrielle de la zone euro et de chacun des quatre grands pays, y compris de l’Allemagne, est en dessous du niveau d’avant-crise. Lorsque l’on veut réduire rapidement les dépenses publiques et satisfaire des objectifs budgétaires stricts, le risque est d’accentuer ce manque de demande. »” Pour des raisons structurelles, liées aux politiques restrictives exigées de l’ensemble du continent mais aussi de sa propre population, la prétendue « locomotive » pilotée par Madame Merkel donne des signes d’essoufflement suffisamment inquiétant (son produit intérieur brut a reculé de 0,2% au deuxième trimestre) pour que la Bundesbank se résigne à préconiser… l’augmentation des salaires outre-Rhin.

UN IMPÉRATIF : CHANGER DE PARADIGME

Combien de temps faudra-t-il pour que François Hollande et Manuel Valls prennent acte du fait que leurs orientations s’avèrent en échec ? Pour qu’ils cessent de nous expliquer qu’il faut aller ”« plus vite et plus loin »” que la purge libérale qu’ils ont déjà annoncé au peuple français en vertu de l’aveuglement idéologique qui paraît les avoir totalement emportés et des cadeaux sans compensation (mais aussi, on le voit présentement, sans le moindre résultat) qu’il conviendrait d’offrir au patronat ?

Il ne manquera pas, gageons-le, de voix revendiquant leur proximité avec l’actuelle équipe dirigeante pour exhorter cette dernière à persévérer. Pour prétendre, en dépit d’indicateurs qui passent tous au rouge, que les résultats viendraient en leur temps, pourvu que l’on prolonge la stratégie dite de l’offre de ”« réformes structurelles »” touchant aux marchés des biens et du travail. Pour en appeler, dans la foulée, au transfert total vers la collectivité du financement de la protection sociale, à la déréglementation de certaines professions comme de la grande distribution ou des transports, à la liquidation de tout un volet du code du travail conjugué au gel du Smic voire à l’éclatement pur et simple de celui-ci, à une réduction toujours plus poussée de la dépense publique…

Sauf que ce sont les fondements mêmes de la politique de « l’offre » et du dogme austéritaire qui se voient contredits. Lorsque les débouchés se rétractent, tous les allégements fiscaux accordés au capital ne sauraient conduire les chefs d’entreprise à investir. Surtout si, d’emblée, on se refuse à en vérifier l’affectation et à interdire qu’ils servent à améliorer la rémunération des actionnaires. Commentant, pour ”Libération” du 20 août, les presque 41 milliards de dollars distribués en dividendes par les grandes firmes hexagonales au deuxième trimestre de cette année (une augmentation avoisinant les 30%…), l’économiste Benjamin Coriat souligne justement l’absurdité des choix effectués depuis 2012 : ”« Hollande et Sapin se traînent aux pieds des entreprises pour qu’elles investissent. Mais pourquoi voulez-vous qu’elles le fassent alors que les placements financiers sont si rémunérateurs ? Le coût du capital est trop élevé pour permettre l’investissement dans l’économie réelle. Comme le notait Keynes, il faut que l’efficacité marginale du capital soit supérieure aux taux d’intérêt. Autrement dit, que la rentabilité de l’entreprise soit supérieure à la rentabilité des placements. Avec ces niveaux de dividendes, c’est impossible. Une solution serait de sortir les grandes entreprises du ‘’pacte de responsabilité’’ : les ressources publiques seraient mieux utilisées en étant allouées à la recherche, l’éducation ou la santé. Il faudrait aussi taxer les dividendes en introduisant une différenciation fiscale forte entre la part des profits réinvestis et la part des profits redistribués. »”

L’ignorance délibérée du gigantesque problème de « demande » qui plombe les économies du continent, doublée qu’elle se trouve de la concentration des efforts sur la réduction des déficits, ne fait à son tour que peser négativement sur l’activité, contribuant à vider encore les carnets de commande. De même, la réduction drastique des dotations d’État aux collectivités territoriales, décidée là encore sous prétexte de faire baisser la dépense publique, pèse négativement sur l’investissement dans des domaines qui seraient déterminants pour l’activité, celui du bâtiment par exemple. Et, dans la mesure où c’est la même obsession de la baisse des « coûts » qui imprime sa marque à l’action des gouvernements européens, c’est dans la trou noir de la déflation que l’ensemble de l’Union se trouve entraînée, l’Allemagne elle-même ne pouvant y échapper dès lors qu’elle exporte 40% de sa production chez ses voisins, dont la demande solvable ne cesse de se rétracter, et que son marché intérieur fait pour sa part les frais de l’austérité salariale et budgétaire pratiquée depuis l’ère Schröder.

C’est, par conséquent, un changement radical de cap qui est à l’ordre du jour. Afin de privilégier une vision de long terme sur les logiques court-termistes inspirant les obnubilations restrictives dont la Commission européenne se veut officiellement la gardienne. De substituer, à une baisse des déficits devenue un sinistre miroir aux alouettes, une relance par l’investissement (ce qui implique, comme le suggère Coriat, de subordonner toute aide aux entreprises à cette exigence et à la création d’emplois stables à la clé) et une dépense publique réorientée vers les besoins populaires (ce qui passe par une création massive d’emplois publics, l’ami Michel Husson faisant judicieusement remarquer qu’un million de postes de travail créé dans le public coûterait bien moins que le Crédit d’investissement compétitivité-emploi). De restituer à la puissance publique les moyens d’intervention dont l’austérité la prive, au moyen de la grande remise à plat fiscale tant annoncée mais jamais mise en œuvre, en commençant par la mise à contribution des dividendes si généreusement distribués aux actionnaires, des revenus financiers des entreprises, des placements spéculatifs. D’engager la grande stratégie de réindustrialisation et de relocalisation des emplois, dont le besoin n’est plus à démontrer, en l’adossant à la conversion écologique de l’économie dans la perspective d’un nouveau modèle de développement, celui qui peut à terme préserver la planète mais aussi permettre de retrouver une cohésion sociale et démocratique. De faire en sorte que le travail fût de nouveau considéré comme une richesse et un atout plutôt que comme un coût, grâce notamment à d’ambitieux programmes au service de l’école, de la formation professionnelle, de l’égalité entre hommes et femmes. D’en terminer avec cette pression à la baisse du pouvoir d’achat, socialement insupportable et économiquement contre-productive (elle fait aujourd’hui constater à la CGT qu’entre 2010 et 2013, la perte s’élève à 3,3%), en osant redynamiser la consommation des ménages par l’augmentation des salaires et pensions.

SUSPENDRE IMMÉDIATEMENT L’APPLICATION DU PACTE AUSTÉRITAIRE

Ce faisceau de mesures, dans leur cohérence, dessine le plan d’urgence qui pourrait sortir la France du marasme, redonner à son peuple un cap mobilisateur, réconcilier la gauche avec l’espérance du changement. Il a néanmoins pour condition la sortie des clous de ce traité inique et imbécile imaginé par le duo Merkel-Sarkozy, devant lequel l’actuel président de la République n’eut rien de plus pressé que de s’incliner, à peine venait-il de prendre ses fonctions. Ce texte ne prône en effet pas uniquement la rigueur budgétaire en contraignant chaque pays à respecter la sacro-sainte « règle d’or » des 3% de déficit public, sous peine de se voir infliger des sanctions de la part de la Commission européenne, il engage les Vingt-Huit à libéraliser sans fin leurs économies, quelles qu’en soient les retombées sociales. Il est des plus significatifs que Jean-Christophe Cambadélis en vienne aujourd’hui à juger qu’il devenait ”« inévitable »” de renoncer à l’objectif des 3% et qu’Arnaud Montebourg choisisse de faire sa rentrée sur le thème du bras-de-fer nécessaire avec la chancelière allemande.

Même Monsieur Sapin reconnaît en creux l’absurdité dans laquelle lui et ses collègues se sont enfermés : ”« L’Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent. »” Cela semble d’ailleurs être le nouvel « élément de langage » distillé depuis l’Élysée. Bon ! Et puis ? Peut-on espérer qu’avec deux ans de retard, nos dirigeants iront s’asseoir à la table du prochain Conseil européen animés de la ferme volonté de faire jouer la souveraineté du pays en faveur de l’action adaptée ”« à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent »” ? Il serait, hélas, bien naïf de croire qu’il en ira, cette fois, différemment des autres grandes messes qui virent François Hollande aller à Canossa et se rallier aux exigences du pouvoir conservateur allemand et de la technostructure bruxelloise, lesquels n’entendent d’aucune manière infléchir leur orthodoxie austéritaire (Angela Merkel n’hésite pas à appeler à des sanctions ”« plus dures »” à l’encontre des nations n’obtempérant pas aux règles dont elle a été l’initiatrice).

C’est si vrai que, tout nouveau promu commissaire de Monsieur Juncker, le prédécesseur de Michel Sapin, Pierre Moscovici, aura tenu à mettre les points sur les « i » dans une interview au ”Journal du dimanche” : ”« La question n’est pas le changement des règles mais la flexibilité dans leur application. D’ailleurs, la France n’y a jamais dérogé, même lorsqu’elle a obtenu un délai de deux ans pour réduire son déficit par rapport aux objectifs de 3% fixés par les traités, en fonction de circonstances particulières. »”

On ne saurait se montrer plus explicite. Se refusant à ”« déroger »” à la doxa libérale, bien qu’elle entraîne l’Union européenne au précipice, le clan gouvernemental n’entend rien faire d’autre que négocier un nouveau délai pour parvenir à l’objectif des 3%. Sans renoncer à aucune des dispositions étranglant l’économie, dans le même temps qu’elles alimentent le chômage et saignent à blanc une large partie de la population. Cette politique de Gribouille ne mène nulle part. Enfin si… À la satisfaction du moindre des désidératas de Monsieur Gattaz, lequel sera bientôt le seul soutien notable de l’exécutif. Ne vient-il pas d’appeler ses pairs à appuyer le « pacte de responsabilité » : ”« Le gouvernement fait ce qu’il faut et va dans la bonne direction. »” Ce qui ne l’empêche pas, sachant précisément ce que signifie construire un rapport de force en sa faveur, requérir bien davantage : ”« Il faut aller au-delà. Il faut peser sur les leviers qui peuvent relancer la croissance et qui ne sont pas budgétaires (on les connaît tous : les seuils, le travail de dimanche et le soir, les verrous sectoriels etc.). »”

De sorte que ce pouvoir aussi inconsistant que servile devant les puissants se retrouve pris en tenaille : le Medef le supporte comme la corde soutient le pendu, les ayatollahs du néolibéralisme continental n’entendent lui faire aucun cadeau, le peuple manifeste de manière croissante sa colère (ce dont témoignent ces huit Français sur dix qui affirment, dans un sondage du ”JDD” le 17 août, qu’ils ne lui font pas confiance, attitude partagée par 58% des sympathisants socialistes).

QUESTION DE DÉMOCRATIE

Il n’en est que plus hallucinant de voir le duo installé aux commandes nous rejouer la comédie du « droit dans nos bottes ». ”« À ceux qui nous disent qu’il faut revoir la stratégie (…), je réponds que toute godille ou tout zigzag rendrait incompréhensible notre politique et ne produirait pas de résultat »”, nous explique doctement le résident élyséen dans un interminable entretien au ”Monde” du 21 août. ”« Hors de question »” de changer, assène martialement un Premier ministre ignorant délibérément que le pays est en état d’incandescence. Il va, lui, jusqu’à se payer le luxe d’insulter et de traiter d’”« irresponsables »” tous ceux, dans sa propre majorité, qui ruent dans les brancards à mesure que le mur se rapproche. Le mur, en ce début août, aura pris la forme du sondage réalisé pour ”Marianne”, indiquant que deux ans de « hollandisme » menacent la gauche de submersion, d’élimination du second tour de la prochaine présidentielle, avec un Front national confirmant sa position de première force politique de France.

Nous arrivons à un point tournant de la vie du pays. En coupant les gouvernants de l’immense majorité de la population et tout particulièrement de l’essentiel de leurs électeurs, en les enfermant spectaculairement dans cette bulle qui ne les met plus en contact qu’avec une oligarchie financière faisant jouer ses innombrables lobbies, en les conduisant à se comporter telle une cour d’Ancien Régime s’estimant fondée à ignorer (pour ne pas dire à mépriser…) ce que ne cessent de leur dire les citoyens, les institutions en place sont en train de tuer la République et la démocratie. La tendance était, à dire vrai, perceptible dès les origines de cette V° République dont, à l’époque, un Mendes France ou un Mitterrand surent justement instruire le procès. Au fil du temps, de l’héritage bonapartiste du gaullisme, il ne sera plus guère resté qu’une machine à trahir tous les engagements électoraux et à détourner, ce faisant, les Français de la politique.

Pour avoir cru qu’ils pourraient récupérer ce cadre à leur bénéfice, s’en servir de bouclier les protégeant de l’usure engendrée par leur soumission à la toute-puissance des marchés, tous les gouvernements formés autour du Parti socialiste depuis 1981 auront fini par en subir les effets désagrégateurs. Celui de François Hollande pousse le phénomène à son paroxysme : il affronte non seulement un discrédit sans précédent, mais il précipite la déréliction de la formation dont il fut si longtemps le premier secrétaire. Cette dernière, se retrouvant privée de tout espace pertinent et de toute fonctionnalité, se voit amenée à entrer lentement (et inégalement) en délicatesse avec celui dont elle avait assuré l’élection. C’est, quelque part, ce que décrit Cécile Duflot lorsqu’elle constate qu’à force de vouloir s’affranchir de son camp, le président ”« normal »” se sera retrouvé désavoué par tout le monde…

Pour cette raison, la VI° République sera assurément au cœur de la refondation qui devient de jour en jour plus indispensable. C’est mener la gauche dans son ensemble à sa perte que de continuer à vouloir se couler dans des mécanismes institutionnels qui, s’ils assurent toujours aux gouvernants une certaine stabilité pour infliger au pays des remèdes aggravant régulièrement sa maladie, amplifie aussi régulièrement une crise politique ouvrant maintenant à l’extrême droite le chemin du pouvoir.

La bifurcation, c’est pour maintenant. Sous la forme du refus de consentir plus longtemps à cette règle implicite voulant que, même archi-minoritaire dans son électorat et jusque dans le parti dominant le Palais-Bourbon, l’exécutif puisse agir à sa guise en usant sans vergogne du chantage à la dissolution de l’Assemblée nationale au cas où ses projets législatifs ne seraient pas avalisés. Une majorité alternative existe, d’évidence, à gauche. Une majorité rose-vert-rouge… Il lui faut s’incarner et oser prétendre gouverner en lieu et place d’une équipe qui nous conduit à la plus terrible des catastrophes. Il importe, pour ce faire, de faire converger toutes les énergies disponibles sur cette nouvelle politique se situant au carrefour des propositions des « frondeurs » socialistes, des écologistes et du Front de gauche.

Telle est la seule solution pour rassembler de nouveau la gauche au service de l’intérêt général. Tel est aussi l’enjeu majeur de l’année qui s’ouvre !

Christian_Picquet

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