Conjurer le désastre qui menace aux élections régionales

On ne pouvait imaginer rentrée plus désespérante ! À gauche tout du moins, car à droite, si les stratégies restent brumeuses et le leadership évanescent, le projet se veut des plus clairs. Si Messieurs Sarkozy, Juppé, Fillon ou Le Maire s’alignent en rivaux de la future compétition présidentielle, ils ont en commun de vouloir, relayant les exigences du Medef (exigences encore réitérées, dans la tonitruance, lors des universités d’été de ce dernier), régler définitivement son compte à un modèle social arraché au fil d’innombrables combats du monde du travail.

Les uns après les autres, sans que l’on puisse relever autre chose que des nuances dans leurs propos, les voilà donc qui en appellent à abroger ce qu’il reste des 35 heures, à repousser à 65 ans ou plus l’âge du départ à la retraite, à réduire les dépenses de l’État à un point tel que services publics et politiques publiques ne pourront plus subsister qu’à l’état résiduel, à tailler en pièces le code du travail et à précariser les contrats liant les salariés à leurs employeurs, à alléger massivement la fiscalité du capital ou des rentiers, à instaurer des dispositifs migratoires aussi restrictifs qu’indifférents à la détresse qu’affrontent des millions d’êtres humains dans des zones dévastées par les guerres et la misère, sans même parler de la volonté exprimée d’abroger le droit du sol en matière d’attribution de la nationalité française. La gauche aurait là l’occasion de marquer sa différence, de mobiliser un électorat populaire qui est la victime désignée de ces partis n’ayant jamais autant mérité le qualificatif de réactionnaires, de retrouver la signification du combat pour la justice qui est sa raison même d’exister depuis ses origines.

Le Parti socialiste n’en a manifestement pas les moyens, prisonnier qu’il se trouve des orientations libérales conduites au sommet de l’État. Ne l’avait-on pas entendu, en juillet, suggérer que l’on revoie le « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » et le « Pacte de responsabilité », afin de tirer les conséquences du fait que le très grand patronat n’empoche les exonérations fiscales que pour mieux rémunérer les dividendes des actionnaires ou externaliser ses filiales, sans créer les emplois auxquels était théoriquement destiné la mécanique gouvernementale et sans relancer l’investissement productif dans l’Hexagone (on dit trop peu que si les investissements stagnent sur nos territoires, ils explosent hors de nos frontières, au point de représenter… 64% de notre produit intérieur brut)? Lorsque, au cœur de l’été, le chiffre d’une « croissance » stagnant à 0% est tombé, avec pour conséquence la confirmation que le chômage ne régresserait pas cette année encore et que les déficits publics s’accentueraient inévitablement dans la foulée (au prix d’en endettement toujours en hausse), le ministre des Finances, Michel Sapin, a opposé une sèche fin de non recevoir à cette demande. À l’en croire, il s’agirait d’une question de ”« crédibilité auprès de nos partenaires européens »”. En conséquence de quoi, la rencontre de La Rochelle, ces 29 et 30 août, se sera déroulée dans un climat de grande morosité. Non seulement les militants socialistes se seront vus contraints d’encaisser la gifle qu’aura voulu leur donner Monsieur Macron, en s’exprimant en faveur de la liquidation des 35 heures devant le parterre enthousiaste de chefs d’entreprise réunis à Jouy-en-Josas, mais le Premier ministre lui-même, tout en feignant de se distinguer du locataire de Bercy, aura devant eux ouvert la porte du détricotage d’un code du travail dépeint comme ”« si complexe qu’il est devenu inefficace »”.

De ce côté, on se prépare donc à subir encore longtemps la stagnation de l’économie française en n’ayant rien à y opposer, dès l’instant où c’est l’austérité budgétaire, conjuguée à la politique de « l’offre », qui en est directement responsable mais que les gouvernants n’entendent sous aucun prétexte y déroger, redoutant manifestement que cela ne les conduise à la confrontation avec Bruxelles et la droite conservatrice allemande, lesquels resserrent sans fin le garrot de l’ordolibéralisme sur la gorge des peuples européens. De même que l’on se résigne à faire le gros dos à l’approche de la tempête que provoque, dans une large partie du monde agricole, les logiques de concurrence et de dumping social qui déferlent sur le Vieux Continent, favorisent outrageusement les firmes allemandes de l’agro-alimentaire et ravagent, à l’inverse, les petites exploitations françaises. Et l’on va jusqu’à étaler son impuissance à apporter la moindre solution humaine et efficiente au drame des migrants, drame que les dirigeants européens ne savent traiter qu’au moyen de la coercition, ce qui nourrit en retour cette confusion dans les esprits dont le Front national continue de faire son miel.

Hélas, ce n’est pas de l’espace occupé par les courants anti-austérité que vient aujourd’hui un souffle d’air frais. Car si l’on y dénonce, avec la justesse et la sévérité requises, l’impasse terrifiante à laquelle conduisent les choix de François Hollande et de ses ministres, on s’y montre également incapable de désigner un chemin pour relever la gauche et mettre dans le débat public les quelques mesures dont pourrait s’emparer une majorité du pays dès lors qu’elles lui apparaîtraient à portée de conquête.

De la crise aiguë que traverse Europe écologie-Les Verts et de ce qui domine présentement l’expression du Front de gauche, nos concitoyens ne retiennent le plus souvent que des discours mille fois entendus, des tirades dénonciatrices les renvoyant à leur sentiment croissant d’impuissance, des échanges virulents sur les alliances électorales qui ne font nullement écho aux difficultés de leur vie quotidienne et au despotisme entrepreneurial dont ils sont l’objet sur leurs lieux de travail. Et même lorsque certains, je pense par exemple à mes camarades du Parti de gauche, mettent en avant des ”« démarches citoyennes »” dans le cadre de la préparation des prochaines élections régionales, le peuple de gauche (à commencer par celles et ceux qui firent le succès de la campagne de 2012) y perçoit moins une offre redonnant du sens à la politique qu’une action contribuant à une division déjà profonde, avec pour unique motivation la volonté de régler les comptes avec la rue de Solferino. Répondant aux questions des ”Inrockuptibles”, ce 26 août, Jean-Luc Mélenchon va d’ailleurs jusqu’à ignorer les violents débats qui agitent le PS en indiquant qu’à ses yeux, entre droite et gauche, ”« il y a juste des libéraux de diverses variétés »”. Tous les positionnements ont, bien sûr, leur légitimité, mais qui peut croire que notre camp se reconnaîtra dans des positionnements lui paraissant surtout obnubilés par les nouveaux rapports de force à établir entre appareils partisans ?

On le sait et chacun, d’un bord à l’autre de l’échiquier politique s’y prépare, le scrutin des régionales, en cette fin d’année, va représenter un test de première importance. À poursuivre sur le chemin où elle s’est engagée, la gauche va, de toute évidence et toutes composantes confondues, au devant d’une défaite calamiteuse. Non seulement, si ce nouveau coup de torchon, se produit, il achèvera de déchirer le tissu d’implantation locale qui avait fait notre force commune des décennies durant, mais il donnera à l’adversaire, propulsé à la tête d’institutions dont les compétences auront été considérablement étendues par la loi NOTRe, les moyens d’expérimenter, à une échelle aussi vaste géographiquement que concernant des millions de Françaises et de Français, son programme de reformatage néolibéral du pays. Sans compter que le Front national, dont il serait hasardeux de spéculer sur l’affaiblissement dans le contexte de guerre familiale opposant Jean-Marie et Marine Le Pen, peut espérer faire de cet ultime rendez-vous électoral avant 2017, s’il parvient à conquérir une ou deux Régions, le signe de sa mutation en force de pouvoir.

Pour quiconque garde à cœur de sauver la gauche d’une débandade susceptible de la laisser marginalisée pour très longtemps, il en découle deux objectifs étroitement imbriqués : la mobilisation de toutes les énergies disponibles, par-delà les divergences lourdes qui les opposent à propos de la gestion des affaires par l’exécutif et quelles que soient les configurations précises du premier tour de scrutin, pour barrer au bloc droitier qui s’affirme avec toujours plus de puissance, liant de plus en plus visiblement les formations conservatrices à l’extrême droite, la route des Régions jusqu’alors dirigées à gauche ; et la mise en avant des objectifs qui, en préservant les futurs Conseils régionaux d’une austérité qui les couperait inexorablement de leurs administrés, sont les seuls à même de rassembler le maximum de forces dès le premier tour et au second, arrêtant ce faisant la spirale de l’abstentionnisme et du découragement des classes travailleuses et populaires.

C’est le sens de l’action que déploient, un peu partout, mes camarades de la Gauche unitaire et qui, en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, la Région où je ferai acte de candidature en décembre, inspire ma propre expression. Je vous livre ici, illustration de mon propos et en complément des lignes qui précèdent, l’entretien que j’ai accordé, le 16 juillet, à l’hebdomadaire” Le Journal toulousain” (on ne me tiendra pas rigueur, j’espère, de certains imprécisions de formules, mais la transcription de mes réponses n’a pu faire l’objet d’une relecture), ainsi que le courrier que j’ai, ce même mois, adressé à mes camarades communistes de cette nouvelle grande Région.

ENTRETIEN AU ”JOURNAL TOULOUSAIN”

La campagne des élections régionales se prépare, comment vous positionnez-vous en vue de ce scrutin ?

Je suis très préoccupé par toutes les grandes manœuvres qui ont lieu en ce moment, y compris dans mon propre camp. La politique est absente de tout cela. Si on continue comme ça, il va se reproduire ce qu’il s’est passé aux municipales et aux départementales, la gauche va connaître un nouveau désastre.

Serez-vous candidat aux prochaines élections ?

Oui, je serai candidat à ma réélection, sur la liste qui rassemblera le plus largement possible, au premier tour et sur la base d’un contenu. Il n’y aura visiblement pas de liste de la gauche rassemblée, et je n’en créerai pas une autre, car il faut arrêter la multiplication des candidats à gauche. Je serai attentif à ce qu’il se décidera au sein du Front de gauche et particulièrement chez les communistes pour prendre position.

Que pensez-vous de l’idée de lancer une liste citoyenne ?

Sur le principe, je suis d’accord, car il y a une coupure entre le politique et la société qui fait le terreau du FN. Mais quand on est un politique, la première chose qu’on attend de nous, c’est la lucidité. Aujourd’hui, ce n’est pas l’envie citoyenne qui domine dans notre pays, c’est le découragement. Il faut que le politique soit capable de présenter aux citoyens des projets porteurs d’espoirs. Une liste citoyenne, c’est honorable mais pas à la hauteur de l’enjeu. Les partis politiques doivent prendre leurs responsabilités. Regardez Tsipras en Grèce, il n’a pas brandi le moulin à poivre de la citoyenneté. Il a présenté un programme et les gens ont suivi.

Aux régionales de 2010, vous étiez tête de liste Front de gauche, depuis la situation a bien changé au sein de cette coalition…

Le Front de gauche traverse une crise majeure. Sur le fond, nous sommes toujours d’accord. Le programme de 2012 qui s’appelait ”L’Humain d’abord” reste notre socle commun. Le débat est sur la stratégie à adopter. Je ne partage pas avec Jean-Luc Mélenchon l’idée selon laquelle tout devrait revenir à la rupture avec le PS et devenir anti-système. Si le FDG veut sortir de sa crise et de sa stagnation électorale, il faut affirmer des propositions crédibles, avec l’ambition de rassembler et ne pas désigner tel ou tel parti comme principal ennemi.

Seriez-vous donc prêt à vous rallier à Carole Delga ? Est-il possible de vous entendre sur le contenu ?

Carole Delga a fait partie d’un gouvernement contre lequel j’ai eu l’occasion d’exprimer mon désaccord. Mais, en tant que conseiller régional de la majorité, j’ai un bilan à faire valoir. Que ce soit le FDG ou les Verts, nous avons réussi à faire bouger les lignes de la politique régionale. Par exemple, en matière de défense du ferroviaire ou encore pour venir en aide aux populations les plus touchées par la politique d’austérité. Quand on se bat de manière offensive, on peut faire bouger les choses.

Vous avez notamment montré votre désaccord avec la majorité régionale actuelle sur la question de l’aéroport…

Le département a voté contre la privatisation de l’aéroport et pas la Région, je le regrette. Pour faire rentrer quelques sous dans les caisses de l’État, on brade une infrastructure publique avec un pacte d’actionnaires qui donne tous les pouvoirs à une entreprise sulfureuse dont le principal dirigeant est en fuite… On passe d’un scandale politique à un scandale d’État. Si la Région s’était montrée plus offensive, on aurait pu discuter des autres alternatives possibles. Je demande que soit refait un tour de table pour les étudier. Il est impossible que la Région et les autres collectivités locales restent silencieuses face à cela.

Un dernier mot sur la fusion des Régions, comment appréhendez-vous cet enjeu ?

Nous avons voté pour un territoire avant de savoir quelles seraient ses compétences. Cette réforme a été guidée par une logique économiste, mais elle porte un coup au principe de proximité. Elle accentue la crise démocratique de notre pays. Tôt ou tard, il faudra revenir sur cette loi bancale, poser la question de nouvelles institutions pour la France et de la VI° République.

Propos recueillis par Coralie Bombail

LETTRE AUX FÉDÉRATIONS COMMUNISTES DU GRAND SUD-OUEST

« Chères et Chers Camarades, avec mes camarades de Gauche unitaire, j’ai pris connaissance des résultats de votre conférence régionale et du vote des militantes et militants communistes. Nous y retrouvons de très nombreux points sur lesquels nous avons déjà, pour notre part, eu l’occasion de mettre l’accent.

« D’abord, la conscience du très grand danger que constituerait, pour notre peuple, le basculement de la Région (et de beaucoup d’autres, hélas) à droite ou à l’extrême droite, car celles-ci en feraient un laboratoire de leurs projets de creusement des inégalités et de démolition sociale. Y compris dans ce grand Sud-Ouest longtemps considéré comme devant demeurer à gauche, les sondages récemment réalisés attestent que rien n’est acquis et que la plus grande incertitude risque de planer, jusqu’au dernier instant, sur l’issue du scrutin. Alors, oui, dans la bataille qui commence, il nous faut affirmer avec force qu’il importe de battre la droite et l’extrême droite. Ce qui suppose que notre présence au premier tour et le message que nous y porterons contribuent à la remobilisation de l’électorat populaire, favorisant ce faisant une forte dynamique à gauche et œuvrant, au second tour, à la fusion de toutes les listes de gauche en vue d’un nouveau contrat de majorité pour diriger la Région. Vous le savez, avec mes camarades, je considère que cette question s’avère primordiale, l’expérience des municipales et des départementales ayant démontré à quel point le déchirement du tissu d’implantation territorial de la gauche n’aidait nullement à la clarification des débats et enjeux, mais qu’il générait au contraire démoralisation et découragement de notre camp. C’est d’ailleurs parce que cette dimension en était totalement absente, que nous ne nous sommes pas associés au texte que vous avez, pour votre part, signé avec le Parti de gauche et « Ensemble ». Le document adopté par votre conférence régionale atteste que nous partageons une commune préoccupation et une identique détermination.

« Ensuite, le souci d’être une force de rassemblement le plus large dès le premier tour et, assurément, au second. Ce qui passe, bien sûr, par une volonté résolue d’impliquer le plus grand nombre possible d’acteurs syndicaux ou associatifs comme de citoyens qui se défient aujourd’hui d’une action politique qu’ils ressentent comme éloignée de leurs attentes, tout particulièrement dans ce moment marqué par les reniements des engagements sur lesquels François Hollande s’était fait élire voici trois ans. Mais aussi, et peut-être avant tout, par la mise dans le débat public d’une série de propositions destinées à démontrer que la Région peut échapper à la logique de l’austérité mise en œuvre nationalement et devenir (comme ses semblables, si elles échappent à la convoitise des amis de Monsieur Sarkozy et de Madame Le Pen) un bouclier social, écologique et démocratique au service des populations. Sur cet aspect aussi, les axes programmatiques retenus par votre conférence régionale me paraissent relever d’une similaire démarche.

« Enfin, la conviction qu’il faudra, après décembre 2015, des élus en grand nombre pour défendre ce programme et pouvoir peser en faveur de sa mise en œuvre, c‘est-à-dire de politiques publiques offensives au service du bien commun et non de ces logiques de compétitivité que les marchés et la finance prétendent imposer aux collectivités territoriales dans le cadre de l’actuelle Union européenne. Je peux en attester, en Midi-Pyrénées, la présence de nos élus aura été déterminante pour qu’un grand nombre des choix adoptés se démarquent de l’austérité conduite à l’échelon gouvernemental, qu’ils s’orientent dans le sens des besoins les plus urgents de nos concitoyens. Et lorsque nous n’aurons pas eu gain de cause, nous avons su faire juges les Midi-Pyrénéens, agir avec leurs organisations syndicales et leurs associations, nous efforcer de construire les rapports de force indispensables. Nous venons encore le faire, le 9 juillet, à la commission permanente de la Région Midi-Pyrénées, lorsqu’au nom du groupe Front de gauche, j’ai de nouveau interpellé Martin Malvy, à la suite des nombreux articles de presse portant un nouvel éclairage sur le dossier de la privatisation de Toulouse-Blagnac. Cet acquis doit être d’autant plus préservé que les périls qui s’accumulent à l’horizon, conjugués aux échecs enregistrés par le monde du travail ces dernières années, fera demain de nos élus la pointe avancée de l’organisation des résistances qui seront déterminantes pour l’enclenchement des contre-offensives qui deviennent si urgentes.

« C’est dans ce cadre, vous le savez, que je souhaite être candidat à vos côtés au scrutin des 6 et 13 décembre, et pouvoir dans la foulée siéger avec vous parmi les élus de la nouvelle Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

« Ayant été co-fondateur du Front de gauche en 2009 en compagnie de Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon, puis désigné par celui-ci comme tête de liste aux régionales de 2010 (et co-tête de liste dans le Tarn-et-Garonne), me trouvant aujourd’hui l’un des porteurs de l’expérience accumulée ces cinq dernières années (dès lors, notamment, qu’une majorité des communistes sortants ont annoncé qu’ils ne se représentaient pas et que notre groupe a connu la défection d’une des deux élues du Parti de gauche à présent membre d’Europe écologie), je veux ici vous redire ma disponibilité. Disponibilité à porter avec vous nos propositions et notre démarche politique en Midi-Pyrénées. Et disponibilité à apporter mon concours à l’animation de la campagne, à travailler à lui donner l’écho maximal dans le prolongement et la cohérence de l’action entreprise au Conseil régional depuis mars 2010.

« Je souhaite, avec mes camarades de Gauche unitaire, pouvoir en discuter avec vous dans les meilleurs délais. Dans l’attente, je vous prie de croire, Chères et Chers Camarades, en mes salutations les plus fraternelles. »

Ces deux contributions illustrent avec quel état d’esprit j’entends aborder ce mois de septembre décisif au cours duquel, dans ma Région comme dans les autres, vont être conclus les dispositifs précis de la bataille qui nous mènera à la consultation de décembre.

Christian_Picquet

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